Mars 2009: Mimivirus


Séquence complète du Mimivirus, virus géant à ADN.
En mars 2003, deux équipes de chercheurs Marseillais publiaient la découverte du plus grand virus à ADN jamais identifié, appelé Mimivirus pour « mimicking microbe ». Ce virus, identifié à partir d'amibes infectant les eaux de tours de climatisation d'un hôpital anglais, atteignait la taille d'une petite bactérie, avec son diamètre de 400 nanomètres par particule virale. D'abord pris pour une bactérie lors de l'observation en microscopie optique (coloration Gram positive de petites particules ressemblant à des coques, d'où le nom de Mimivirus, pour Mimicking microbe), il s'est avéré que ces particules possédaient une structure et une morphologie caractéristiques de virus (structure icosaédrique de la capside et particules se formant à partir du noyau mis en évidence en microscopie électronique). Les études poussées ont permis de constater un cycle de développement de type viral avec notamment l'existence d'une phase d'éclipse. Le Mimivirus se présente comme une particule non enveloppée de forme icosaédrique d'un diamètre de 400 nm, entouré de fibrilles de 80 nm de long, renfermant un ADN bicaténaire de près de 800 000 paires de bases. La taille de son génome (le plus grand de tous les virus répertoriés) est supérieure à celle de certaines bactéries.
Le génome de ce virus qui approche la taille d'une petite bactérie contient des gènes inhabituels pour un virus, en particulier plusieurs gènes codant pour des éléments de la machinerie de synthèse des protéines. L'analyse de la séquence du Mimivirus modifie notre vision de l'évolution de la vie en général, et de l'origine des virus à ADN au cours de l'évolution en particulier. Les Mimivirus constitueraient une nouvelle branche évolutive de l'arbre de la vie, distincte des trois branches connues, eucaryotes, bactéries et archaebactéries.
Nov 2008: biotechonologie
La production de Myco-diesel et leurs dérivés par le champignon Gliocladium roseum

Le scientifique Gary Strobel, à l’Université du Montana (Etats-Unis) a rapporté que le champignon
Gliocladium roseum a produit une série d'hydrocarbures volatils et de dérivés d'hydrocarbures dans une atmosphère appauvrie en oxygène. Atitre d'exemple cet organisme a produit une série d'esters de l'acide acétique des dalcanes à chaîne linéaires, y compris ceux de pentyle, hexyle, heptyle, octyle, sec-octyl décyl et alcools. D'autres hydrocarbures ont également été produites par cet organisme, dont l'undecane, 2,6-dimethyl; decane, 3,3,5-trimethyl; cyclohexene, 4-methyl; decane, 3,3,6-trimethyl; and undecane, 4,4-dimethyl. D'autres hydrocarbures volatils ont été également produites sur une base de cellulose, y compris l'heptane, octane, le benzène, et certains hydrocarbures ramifiés. Un extrait de la plante-hôte,
Eucryphia cordifolia (ulmo), a favorisé la croissance et la production d'hydrocarbures de ce champignon.
Le “myco-diesel” de Strobel est actuellement breveté, et il a commencé à décoder le génome du parasite pour découvrir les gènes responsables de la production des hydrocarbures!!!!.
Ref: "The production of myco-diesel hydrocarbons and their derivatives by the endophytic fungus Gliocladium roseum (NRRL 50072)". Microbiology. 2008;154 :3319-28.
Oct 2008 Medicine
polarisation des Macrophage dans la progression des tumeur .
Les Macrophages sont des éléments fondamentaux de la défense innée, qui peuvent favoriser l'immunité spécifique en induisant le recrutement des lymphocytes T et leur activation. Malgré cela, leur présence au sein des micro tumeurs a été associée avec le renforcement de la progression tumorale et montré pour promouvoir la croissance des cellules cancéreuses . Ce rôle paradoxal des macrophages dans le cancer trouve une explication dans leur plasticité fonctionnelle. Les acteurs clés dans le cadre de leur phénotype sont les micro-signaux auxquelles sont exposés les macrophages.